Matériel et méthodes

Les huiles essentielles ont été extraites en utilisant l’appareil type Clevenger et analysées par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG/SM). L’activité antioxydante a été analysée en utilisant la méthode du piégeage des radicaux libres à l’aide du DPPH. Les tests de sensibilité de Candida albicans(12), Cdubliniensis (1), Cglabrata (3), Ckrusei (3), Cparapsilosis (6), Clusitaniae(1), Cfamata (1) et C. tropicalis (3) ont été évalués par la méthode de diffusion sur gélose, par la concentration minimale inhibitrice (CMI) et par la concentration minimale fongicide (CMF) selon la méthode de macrodilution en milieu liquide, comparés à l’amphotéricine B et au fluconazole comme antifongiques de référence.

Résultats

Les composants majeurs étaient : 1,8-cineole (19,61 %), sabinene (14,57 %), α-pinene (9,76 %), β-farnesene (6,04 %), β-caryophylleneoxide (5,83 %) and β-caryophyllene (5,02 %). Une faible activité antioxydante a été trouvée, mais elle est exploitable (CI50 = 1,072 mg/mL). L’huile essentielle des graines de Vagnus-castusL. a montré une zone d’inhibition de 35–58 mm (moyenne : 49 mm) contre les 30 isolats testés. Dans la méthode de macrodilution en milieu liquide, tous les isolats des espèces de Candida testés étaient sensibles à l’huile essentielle et cette activité était dépendante de la concentration. Les valeurs de CMI variaient de 0,13 à 2,13 mg/mL.

Conclusion

Les résultats de cette étude ont montré que les huiles essentielles des plantes pourraient être utilisées comme des agents antifongiques potentiels contre les espèces de Candida responsables d’infections nosocomiales. Ces huiles présentent une activité antifongique notable contre les champignons sélectionnés. Ces substances antifongiques naturelles sont peu coûteuses et ont moins d’effets secondaires, elles représentent un potentiel thérapeutique alternatif contre les candidoses.